Réunion par Imaz Press, lundi 27 février 2023 à 13:29
Protection de l’environnement

Sainte-Suzanne : dimanche on marchera pour le climat et la biodiversité

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La Marche réunionnaise pour le climat et la biodiversité aura lieu le dimanche 5 mars 2023 à Sainte-Suzanne. “Plus que jamais cet évènement a pour ambition de sensibiliser les citoyens à l’urgence climatique, de débattre, de s’informer davantage sur les actions menées localement ou à mener” a noté, ce lundi 27 février 2023, Maurice Girconel, maire de Sainte-Suzanne et comptant par les organisateurs de cette marche. Le rendez-vous est donc fixé aux participants pour ce dimanche 5 mars à 8h30 au parc du Bocage à Sainte-Suzanne (Photo sly/www.imazpress.com)

Pour cette 4ème édition, la commune de Sainte-Suzanne, l’ensemble des partenaires et les citoyens, souhaitent, “envoyer un signal fort de mobilisation au monde” depuis La Réunion.

Le dimanche 5 mars à 8h30, les citoyens seront rassemblés au parc du Bocage pour une marche de 10 kilomètres pour les plus sportifs et 3 kilomètres pour les familles.

Un évènement symbolique en hommage à Paul Verges, le jour de sa date de naissance. “Paul Verges a marqué toute sa vie son combat pour La Réunion. Il était un visionnaire sur la question du changement climatique et voulait que l’île soit un exemple par sa façon de travailler, de consommer et d’agir” souligne Maurice Gironcel.

Au-delà de la marche et de l’hommage, d’autres activités sont prévues pour engager les réunionnais. Au programme, plantation d’espèces endémiques et conférence/débats avec des experts scientifiques et des militants de la cause climat : Nadia Maïzi, auteure principale du 6ème rapport du GIEC (Groupement d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat) ; Laurent Michel, directeur général de l’ONERC (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique).

Emmener sa gourde est l’un des gestes qui peut permettre de réduire la pollution plastique. Cette marche vise à sensibiliser la population à la lutte contre le changement climatique qui passe par des actions quotidiennes.

– Un effort collectif au quotidien-

Plusieurs partenaires de l’évènement étaient rassemblés ce lundi 27 février. Parmi eux la Cinor, Sidélec, le Département, de nombreuses associations et la Région.

Maya Cesari, conseillère régionale et présidente de la commission développement durable a invité les citoyens et institutions à faire preuve de résilience et d’adaptation pour améliorer le quotidien de chacun.

“Il n’y aura pas de développement humain et économique sans le développement durable qui irrigue tous les domaines. Changer ses habitudes quotidiennes est extrêmement difficile mais cela doit rentrer par la porte de tous. C’est pourquoi il faut continuer à conscientiser et sensibiliser à travers l’organisation d’évènements comme celui-ci” explique la conseillère régionale.

Graziella Carpin, réunionnaise ancienne sportive de haut niveau a été nommée marraine de cette marche pour le climat. Une opportunité qui lui permet de “montrer l’exemple” dans cet effort collectif et mettre en pratique la légende amérindienne qu’est la fable du colibri.

Alors que la forêt brûle ces oiseaux vont chercher de l’eau dans la rivière avec leurs petits becs. Plutôt que de ne rien faire, ils décident d’agir à leur petite échelle et montrer l’exemple. ” Cette histoire symbolise l’engagement que nous devons tous prendre dans la protection de l’environnement. Si comme le colibri, chacun fait sa part à son niveau, on pourra ensemble prétendre à un petit changement” développe Graziella Carpin.

La marraine de l’évènement a ensuite encouragé tous les réunionnais à y participer afin de se sensibiliser le plus possible sur la question du climat.

“Engageons-nous à faire une petite action simple par jour, par personne dans chaque famille, dans chaque commune. Cette petite part va peut-être permettre d’avoir un impact sur la conscience collective. Cette terre est notre mère. Elle nous nourrit et nous protège au même titre que nous prenons soin des nôtres prenons soin d’elle. Tentons d’apaiser sa colère qui se manifeste au travers de différents changements climatiques en étant des enfants respectueux et reconnaissants » a conclut Graziella Carpin.

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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