[VIDÉOS] Biodiversité
Saint-Denis en guerre contre les espèces invasives

Ce mercredi 23 novembre 2022, la ville de Saint-Denis a lancé une nouvelle phase de sa lutte contre les espèces invasives. Il s’agit de préserver la biodiversité et les espèces endémiques. Plusieurs abattages ont déjà eu lieu et d’autres sont programmés. La mairie compte bien continuer ce travail de recherche, de recensement et d’abattage. (Photo : www.imazpress.com)
« Ce sont des cancers verts », voilà comment la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, qualifie les espèces invasives qui se sont implantés sur plusieurs sites de la cité, comme dans d’autres villes de La Réunion. Parmi les plus dangereux : le tulipier du Gabon est l’un des pires ennemis de la biodiversité locale. 90 pieds se trouvant dans l’espace public ont été abattus, deux autres vont l’être prochainement.
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(Photos : ville de Saint-Denis )
Ce travail est le fruit de la collaboration entre la municipalité, l’association AVE2M (association pour la valorisation de l’entre deux mondes), et le signalement de citoyens. Ericka Bareigts souligne :”les espèces envahissantes ont de belles fleurs, se sont de belles plantes… très envahissantes ». La maire s’exprime sur ce travail de longue haleine. Regardez :
Serge Georger, directeur de l’association AVE2M et passionné de botanique, insiste sur la menace constituée par les tulipiers du Gabon. Cet arbre est tenace et se multiplie très vite « de ce fait il peut remonter sur les trottoirs et menacé le mobilier urbain » souligne-t-il . Ecoutez :
A Saint-Denis, le coût de la lutte contre les espèces invasive s’élève à 170.000 euros, dont 64.500 euros versés par le Fonds européen de développement régional (Feder). Le restant étant à charge de la ville de Saint-Denis.
Nathalie Copette, responsable du pôle biodiversité environnement à la direction environnement de la commune dionysienne, martèle qu’il ne suffit pas d’abattre un arbre invasif pour résoudre le problème, tout un protocole doit être respecté. Ecoutez ses explications
En plus des tulipiers du Gabon, d’autres espèces ont été recensées dans l’espace public. Elles seront abattues l’année prochaine. Nathalie Copette insiste en faveur d’une sensibilisation des habitants afin qu’ils luttent à leur niveau contre ces plantes invasives ayant “une croissance plus importante que les plants endémiques avec une une plus grande capacité d’adaptation “
Chaque espèce invasive retirée est systématiquement remplacée par une plante endémique. « Les 860.000 habitants de La Réunion sont concernés par la biodiversité. Un arbre exotique dangereux qui va faire la loi à La Réunion » conclut Ericka Bareigts en encourageant la population à planter et entretenir des plantes endémiques.
ef/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
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