Réunion par Imaz Press, jeudi 11 août 2022 à 02:59
Une pétition a déjà recueilli 40.000 signatures

Les batay kok dans le viseur des défenseurs de la cause animale

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Depuis quelques jours, une pétition appelant à l’interdiction totale des combats de coqs fait parler d’elle, dans le nord de la France, mais aussi dans les Outre-mer. Alors que la pratique est interdite en France, plusieurs territoires, dont La Réunion, bénéficient d’une exception en raison de son caractère traditionnel. Gabrielle Paillot, militante pour les droits des animaux, a donc décidé de s’adresse au préfet pour demander la fin des gallodromes (Photo rb/www.ipreunion.com)

Plus communément appelé ron d’kok ou batay coq, les combats font part intégrante de la culture réunionnaise, au même titre que dans les Antilles, en Guyane, en Polynésie française, ou même dans les Hauts-de-France. A ce titre, la loi fait exception en matière de bien-être animal. Une situation dénoncée aujourd’hui dans une pétition, qui récolte pour l’heure près de 40.000 signatures.

La pétition en question, adressée entre autres à la préfecture de La Réunion, réclame la fermeture des derniers gallodromes français. A La Réunion, cinq d’entre eux sont recensés, mais la militante à l’origine de la pétition dénonce "de nombreux autres illégaux".

- Une tradition bien ancrée -

Si la pétition a rapidement recueilli de nombreuses signatures, à La Réunion, cette dernière ne passe pas vraiment. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes font part de leur colère. "Nous sommes entrain de tout perdre à la Réunion, nos valeurs, traditions, et patrimoine culturel" note un internaute. "Ça c'est la tradition créole. On ne touche pas à ça" écrit un autre.

Quelques commentaires en faveur de la pétition fleurissent bien par-ci, par-là, mais majoritairement, l’initiative ne semble pas trouver beaucoup de soutien parmi les internautes réunionnais.

Il faut dire que la pratique bénéficie toujours d’un grand nombre de passionnés. Il n’y a qu’à parcourir les réseaux sociaux pour y trouver de nombreux groupes de passionnés, certaines pages comptabilisant même plusieurs milliers d’abonnés. Des lieux où les internautes s’échangent vidéos et photos de leurs animaux de compétition ainsi que les dates des prochains combats, et où l’on peut aussi y trouver des coqs à vendre pour plusieurs centaines d’euros.

Hors combat, il faut bien dire qu'ils sont traités comme des coqs en pâte. Nettoyés et brossés tous les jours, ils font des repas à base de viande et ils ont droit à des petites friandises. Rien à voir avec la vie d'un coq de basse-cour. Lui n'a pas droit à tous ses égards. C'est peut-être pourtant à cette vie-là que rêve le coq - bataille après chaque combat.

A noter que ce n’est pas la première fois qu’une initiative du genre est lancée : en 2011 déjà, une pétition adressée au préfet de l’époque Michel Lalande réclamait l’interdiction des combats de coq. Cette dernière avait largement moins fonctionné, ne récoltant que 2.558 signatures. Cette fois-ci sera peut-être la bonne pour les défenseurs de la cause animale ?

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

mots clés de l'article : combats , tradition , traditions , actualités de la réunion , coq , actu réunion , Cause Animale , Actus Reunion , Informations Réunion , Batay kok

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