Réunion par Imaz Press, mercredi 8 novembre 2023 à 06:36

Guerre Israël-Hamas : Un nouveau rassemblement pour la paix en Palestine organisé à Saint-Denis

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Ce dimanche 12 novembre se tiendra à Saint-Denis un nouveau rassemblement en faveur de la Palestine organisé par le collectif de l’association Réunion Palestine. Le rendez-vous est donné à 14h30 sur la place Paul Vergès. Une manifestation avait déjà été initiée par ce même collectif le dimanche 29 octobre, rassemblant des centaines de personnes place des Cheminots au Port. (Photo photo rb/www.imazpress.com)

"Stop à l'épuration ethnique à Gaza et à la colonisation de la Palestine", ce sont les mots du collectif pour cette nouvelle mobilisation qui se tiendra cette fois-ci à Saint-Denis.

Pour rappel, la manifestation du 29 octobre au Port avait initialement été interdite sur décision du préfet avant que le tribunal administratif ne décide de suspendre l'arrêté préfectoral.

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"Une victoire" pour le collectif qui espèrait par le biais de ce rassemblement, "un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus et la décolonisation".

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Le PLR avait également salué cette décision du tribunal "qui va dans le sens de la liberté d’expression et qui va permettre de faire entendre nos voix" exprimait le parti.

"Nous ne pouvons rester silencieux face au massacre en cours à Gaza et dans les différents territoires palestiniens. La tentative de vouloir réduire au silence tout discours qui voudrait exprimer une solidarité avec le peuple palestinien est irresponsable" avait-il ajouté en appelant à la mobilisation.

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Ce jour-là, plus de 500 personnes étaient finalement réunies et avaient scandé "nous sommes tous des palestiniens, la Palestine vaincra !".

Seuls trois élus étaient présents, la sénatrice Evelyne Corbière, qui avait pris la parole, le député LFI, Perceval Gaillard ainsi que le maire de Sainte-Suzanne et président de la Cinor, Maurice Gironcel.

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- 10.022 morts -

Les bombardements israéliens contre le territoire palestinien, lancés en représailles de l'attaque menée le 7 octobre sur son sol par le Hamas, ont fait 10.022 morts, en majorité des civils dont plus de 4.000 enfants, selon le bilan du ministère de la Santé du Hamas lundi.

En Israël, plus de 1.400 personnes ont péri d'après les autorités, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, la plus meurtrière de l'histoire du pays. Le mouvement islamiste palestinien a également fait plus de 240 otages, emmenés à Gaza.

Le patron de l'ONU Antonio Guterres a réclamé un "cessez-le-feu humanitaire", "plus urgent à chaque heure qui passe" dans le petit territoire palestinien, transformé en "cimetière pour les enfants".

"Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-il déploré.

Il a également réitéré sa condamnation des "actes terroristes odieux" du Hamas le 7 octobre et fustigé le mouvement palestinien qui utilise "les civils comme boucliers humains et continue à tirer des roquettes vers Israël sans distinction".

La Maison Blanche a de son côté annoncé que le président Joe Biden avait évoqué avec M. Netanyahu la "possibilité de pauses tactiques (des combats) pour fournir aux civils des opportunités de quitter en sécurité les zones de combats, s'assurer que l'aide parvient aux civils dans le besoin et permettre la potentielle libération d'otages".

Cependant dimanche soir, l'armée israélienne a annoncé l'intensification de sa campagne de bombardement qui doit durer "plusieurs jours" tandis que ses soldats opèrent parallèlement au sol depuis le 27 octobre.

De plus, le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois la possibilité d'un cessez-le-feu à Gaza et promis d'y prendre la "responsabilité générale de la sécurité" après la guerre qui entre mardi dans son deuxième mois.

"Il n'y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages", a déclaré Benjamin Netanyahu dans un entretien télévisé avec la chaîne américaine ABC News lundi soir, au cours duquel il a aussi affirmé qu'Israël prendra "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire palestinien après la guerre.

Car "lorsque nous n'avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l'éruption de la terreur du Hamas", a-t-il ajouté.

Lire aussi - Netanyahu refuse un cessez-le-feu et revendique le contrôle de la sécurité à Gaza après la guerre

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com avec AFP

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